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Cinéma

jeudi 3 décembre 2020

Deuxième nuit à Séoul

Documentaire de création. (en développement)

Produit par Les Films de la Pépinière.



Le temps d’une nuit, je traverse et découvre les rues de Séoul avec pour seul guide de voyage, le journal intime d’une petite fille, celui de Jung Yoon, ma compagne, lorsqu’elle avait 8 ans. Se dessine alors un portrait croisé de cette mégalopole, par le regard naïf de cette enfant de la fin des années 1980 et le mien, adulte et étranger, aujourd’hui.


dimanche 26 avril 2015

Le Passant et l'Esprit

Court-métrage de fiction. 15'

Dans une ville aux dimensions et au rythme oppressant, un jeune homme imagine à travers les fissures d’un mur un paysage fabuleux...

Produit par Le Collectif du Terrier.

Teaser :


L'affiche :

affiche_passant_v4_site.jpg

lundi 14 octobre 2013

Le monstre

Court-métrage de fiction. 7'

Une silhouette s'avance sur un sentier. Au rythme de la marche lente, les yeux se perdent dans le territoire inconnu. Il faut profiter de cette longue marche pour observer et écouter. Au fond de la forêt, au terme du voyage, on découvre quelque chose... de terrifiant !



Après avoir travaillé sur des projets plus difficiles à tourner et à monter, j'ai aussi tourné des court-métrages pris "sur le vif", sans préparation. Le monstre a été réalisé en un jour. Avec une caméra et un solide compagnon de route, nous nous sommes promenés et nous avons improvisé une histoire.

· Projections · Le monstre a été projeté le 17 juin 2013, lors de la 8eme édition de Les yeux La nuit à la MJC de Lillebonne à Nancy. Le thème : "Territoires".

dimanche 5 août 2012

L'aéronaute

Court-métrage de fiction. 9'

Au sommet d'une cage d'escalier, un jeune homme s'ennuie. Il s'occupe en jouant a être contrôleur aérien et dirige avec un petit drapeau rouge des avions imaginaires. Maladroit, il finit par laisser tomber son drapeau dans le vide. Le jeune homme descend les marches pour le récupérer. Son imagination débordante lui fera vivre une aventure extraordinaire...



L'ordinaire peut être le lieu d'aventures extraordinaires. Dans des formes petites, nous vivons des épopées. Il n'est pas utile de voyager loin pour cela. Traverser une rue est déjà un voyage. Aller dans sa cave, c'est déjà aller en enfer. Tout dépend du point de vue dans lequel on se place. Si l'on est un adulte préoccupé par ses horaires, peut-être passera t-on à côté de l'aventure. Mais si un jeune homme va, s'ennuyant, sans but précis, et que cette errance favorise sa rêverie, alors son regard s'en trouvera profondément changé. La réalité ne lui suffira plus, et son imagination lui ouvrira les portes d'autres mondes.

Le jeune homme descend les escaliers d'un monde en forme d’entonnoir, à la manière de l'enfer de Dante, cartographié par Botticelli. Au sommet le ciel est gigantesque, au fond un étroit couloir et au bout de celui-ci un filet de lumière. Peut-être s'agit t-il d'un Aleph, comme dans la nouvelle de Borges ? C'est à dire, un point minuscule, un fin interstice caché en un lieu ordinaire pouvant, si on y plonge son regard, dispenser tous les enseignements, donner à voir toutes les images, exprimer toutes les vérités sur le monde. Au-dessus l'immense lumière du ciel, en-dessous une craquelure laissant s'échapper une lueur. Cette craquelure est t-elle semblable au trou de serrure d'une porte cachant, derrière elle, un mystère ?

· Projections · L'aéronaute a été projeté au cinéma Caméo Ariel de Metz en mai 2012, ainsi qu'au château de Malbrouck à Manderen pour l'exposition Lumière fin 2013.

IMG_2766_bien_-_modif.JPG

L'affiche du film :

affiche_aeronaute_pour_site.jpg

jeudi 29 décembre 2011

T-Rex

Court-métrage de fiction. 11'

Parmi mes tout premiers souvenirs, il y a ma peur du noir. Ma mère entrouvrait la porte de ma chambre pour laisser passer la lumière du couloir. C'était comme une grande colonne orange se dressant dans l'obscurité de la pièce. Dans l'entrebâillement je discernais les murs du couloir et quelques objets que la faible visibilité ne me permettait pas de définir totalement. Quand je n'arrivais pas à m'endormir, j'appelais ma mère et, doucement, elle traversait le couloir jusqu'au pied de mon lit en imitant un terrifiant Tyrannosaure ! J'aimais voir son visage se changer en monstre, sa bouche s'ouvrir et se tordre, ses yeux s'écarquiller. Au fond de mon lit, j'étais pétrifié d'une peur délicieuse !



Le court-métrage est composé de plusieurs parties. Chacune d'entre elles est un souvenir d'enfance, sous la forme d' instants, de bribes d'images et de sons. Ce ne sont jamais des évènements mais des moments très simples comme la contemplation d'un paysage, la vue d'une couleur, une sensation éphémère de joie ou d'angoisse.

Le son est très important car il fait partie des souvenirs. Contrairement au perpétuel fond sonore de la vie courante, les souvenirs font le tri. De ma propre enfance, Je me souviens du silence de la neige, du fracas des chaussures sur un chemin de cailloux, etc. Au lieu de composer avec le brouhaha sonore pris sur le tournage, je préfère placer mon attention sur des sons en particulier que je recréerai en post-production.

· Projections · Ce court-métrage a été projeté lors de la Nuit de la vidéo des écoles d’art du grand est ( au Centre Pompidou Metz en octobre 2011). Et au cinéma Palace de Metz en mai 2011 à l’occasion d’une soirée de présentation des travaux de l’atelier cinéma de l’ESAL.